mardi 23 octobre 2007

Une journée pour des chantiers sans chute

Un couvreur qui tombe d’un toit et se casse les deux jambes, un maçon qui chute d’un échafaudage et reste paralysé. Ce sont là des accidents qui surviennent tous les ans en Dordogne dans le secteur du bâtiment. En 2005, en France, il y a eu près de 12000 accidents engendrant une incapacité permanente et 105 accidents mortels dont un quart liés à des chutes de hauteurs.
C’est à ce compte morbide que la CAPEB Dordogne s’attaquait vendredi 19 octobre à Coulaures. La section périgordine de la confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment organisait une journée « échafaudage » dans l’enceinte du lycée , établissement dédié aux métiers du bâtiment et doté du seul centre pédagogique de travail en hauteur en sécurité de France.
Cette journée de sensibilisation à la sécurité était plus particulièrement destinée aux chefs
d’entreprises de moins de 10 salariés, les plus touchées par les chutes de hauteurs. Une trentaine ont répondu à l’invitation. En tout 70 personnes environ ont assisté au débat matinal avant les démonstrations pratiques de l’après-midi.
Le sujet qui a le plus interpellé les couvreurs, menuisiers, maçons ou charpentiers présents concernait les nouvelles normes pour les travaux en hauteur. Là où les chefs d’entreprises évoquaient le coût des échafaudages, l’inspection du travail rétorquait qu’elle n’a pas ce souci premier. Son objectif étant l’application des textes pour éviter les accidents.

Cela aurait pu être un dialogue de sourds, ce fut un échange animé avec souvent des réponses claires à des questions concrètes. A une interrogation sur la TVA applicable à des échafaudages utilisés pour un chantier de rénovation, Patrick Meynier, président de la CAPEB Dordogne, affirmait : « si ton chantier est à une TVA de 5,5 %, ton échafaudage est à 5,5 % ».
« Les taquets d’échelle ont-ils vraiment interdits ? » demandait un couvreur-zingueur de Nontron. « Oui » répondait Max Magniez de la CRAM avant qu’Yves Liaud, président de la section des couvreurs et responsable de la sécurité à la CAPEB Dordogne, mette l’accent sur l’intérêt de l’utilisation des nacelles. Un peu plus tard, Carole Lambalot, contrôleur à l’inspection du travail qui contrairement aux échafaudages ne se démonte pas facilement, rappelait clairement que « les échelles ne sont pas des postes de travail. On ne travaille pas sur une échelle ».
Se posait alors la question de la remise à niveau des connaissances en la matière sécurité. Agnès Coustillas du GRETA rappelait que des stages de trois jours avec des formateurs agréés se tenaient régulièrement à Chardeuil. Ils se conclent par la remise d’une attestation. Stages auxquels « tous les élèves du lycée passent » continuait Jean-Philippe Ladevèze, le proviseur du LP Chardeuil.
« Il y a dix ans, les artisans présents n’auraient pas posé toutes ces questions » constatait un Patrick Meynier très satisfait de cette journée. Ce constat et le nombre de personnes présentes prouvent, selon lui, que « les artisans s’intéressent à la sécurité ». Voilà de quoi faire tomber le nombre de chutes.

jeudi 18 octobre 2007

Chardeuil suspend bien ses élèves

Une activité de cohésion a pour but de souder un groupe. Celle proposée ce mercredi à une trentaine d’élèves de Chardeuil impliquait de relever le défi de la suspension. Les deux classes de troisième découverte professionnelle ont passé la matinée en circulant sur les passerelles mobiles, en se jouant des ponts himalayens ou en effectuant des sauts de Tarzan dans le cadre des parcours aventure de l’Appel de la Forêt. Cette activité acrobranche au milieu des arbres, à Thenon, a débuté par une initiation avant de se poursuivre sur les huit circuits à difficultés croissantes du lieu. Quelques uns de ces élèves sont allés jusqu’au bout d’eux mêmes en terminant le circuit le plus difficile. Ils étaient accompagnés par quatre enseignants et un surveillant. deux d'entre eux se sont risqués sur les tyroliennes.Le bilan de cette sortie s’avère positif pour les participants. Certains vont même se retrouver rapidement avec du bois entre les mains dans le cadre de leurs initiations aux différents métiers du bois et du bâtiment proposés à Chardeuil. Gageons qu’ils ne regarderont plus leurs exercices pratiques en atelier de la même manière.

mardi 16 octobre 2007

Une expo pour défendre les femmes

En 2003, 5 femmes et 2 hommes parcouraient la France avec un slogan percutant "Ni Putes Ni Soumises". Leur but : défendre les droits des femmes, en particulier dans les quartiers. Depuis, ce slogan est devenu un mouvement du même nom, sa première présidente est l'actuelle secrétaire d'état chargée de la politique de la ville et le Conseil régional d'Aquitaine a financé une exposition sur cette marche et les sujets qu'elle a soulevés.
Cette exposition est visible devant le CDI de Chardeuil depuis le 15 octobre et pour deux semaines. Un concours, doté d'une dizaine de lots, sur les sujets abordés dans l'exposition se déroule jusqu'au 25 octobre. A la vue des premiers questionnaires retournés, pour gagner, il va falloir faire un sans-faute.

vendredi 12 octobre 2007

Les menuisiers s'attaquent aux tubes

Les élèves de terminale BEP bois et matériaux associés (BMA) ont bénéficié durant la semaine du 8 au 12 octobre d'une formation au montage d'échafaudages et à la sécurité lors de travaux en hauteur. Ils ont ainsi pu utiliser des équipements de sécurité adaptés aux conditions particulières des interventions en hauteur. Le but est de former ces jeunes à l'évaluation des risques et aux choix améliorant leur protection et celle des autres. Les chutes sont la principale cause d'accidents du travail (hors accidents de la circulation). Du lundi au vendredi, ces élèves ont passé l'ensemble de leurs heures d'ateliers à cette formation. Elle est validée par la remise d'une attestation personnelle très appréciée par les entrepreneurs. Le stage a été mené par Gilles Forget, enseignant à Chardeuil et en partie détaché au centre pédagogique de travail en hauteur en sécurité, comme deux autres enseignants (Alain Legendre et Daniel Mège). Notons que cette structure forme des élèves mais aussi leurs enseignants ou des artisans et leurs salariés.

lundi 8 octobre 2007

Un isoloir pour les délégués de troisième

Les deux classes de troisième découverte professionnelle ont procédé à l'élection de leurs délégués, ce lundi 8 octobre. Avec vote à bulletin secret, isoloir et urne, ils se sont retrouvés dans les mêmes conditions qu'une véritable consultation. Ce scrutin conclue une période de sensibilisation au fonctionnement de la démocratie avec, entre autres, l'intervention de Bernard Geoffroy, enseignant en charpente à Chardeuil et maire d'Escoire, sur le rôle des élus locaux.
Toutes les autres classes du LP procèderons à l'élection de leurs délégués durant la semaine mais sans bénéficier du passage par l'isoloir.